Bray – Greystones

Encore un autre dimanche ensoleillé. Parfait pour partir à l’aventure, cette fois dans le sud, mais toujours sur la côte. Direction Bray, une petite ville côtière donc, qui offre la particularité d’avoir une montagne surplombant l’océan. Outre le fait que tout le monde conseille de faire un tour sur la montagne de Bray, je voulais vraiment me balader là-bas car le papa de ma chere petite famille a grandit à Greystones, ville qui se trouve de l’autre côté de la montagne. Par curiosité et pour faire plaisir au papa (j’aime faire plaisir) Cynthia et moi sommes donc parties pour Bray, en bus.

Bus 145, temps super, Cynthia pensait que le bus s’arretait à la gare, qui est proche de la côte, moi je pensais que non ! Pas manqué, lorsqu’on a vu que l’on traversait la ville sans passer par la côté, nous avons demandé au chauffeur, qui nous a dit qu’il ne s’arretait pas sur la côté mais qu’il pouvait nous faire descendre, maintenant, tout de suite. On court dans le bus prendre nos affaires (installées tout au fond comme de mauvais élèves) on saute du bus et nous voilà, on ne sait où, à Bray. Bon, il ne faut pas avoir fait bac +5 pour trouver la côte et cette petite marche en ville était sympa. L’ambiance y est calme et reposante, l’odeur de l’iode et des algues y sont fortement pour quelque chose. On passe par de petits quartiers résidentiels tout mignons et très fleuris. Cela me rappelle que je dois prendre en photo des arbustes qui poussent un peu dans tous les jardins Dublinois. De jolis arbustes aux fleurs blanches, roses ou roses pâle. Avec le vent, les pétales colorent les allées et les jardins. J’aime beaucoup.

Nous passons par le Mc Do, qui, sur le coup, nous semblait être une église ^^. Pose photo sur une statue et nous rejoignons la côte. Je n’ai pas la tête aux photos, Cynthia insiste (c’est une malade de la photo ^^) et me voilà avec deux horribles clichés, ça commence bien… La plage est jolie mais ne le sera jamais autant que mes plages vendéennes, nous n’y resterons qu’un instant, l’envie de crapahuter est intense. Jogging, baskets, bouteille d’eau, lunettes, etc. L’expérience « Howth » nous a formé. La montagne est là, elle attends gentillement que nos petits pieds la foulent. Et c’est parti mon kiki. Le chemin se divise en deux, la montagne pure et dure, entrer dans son ventre et rejoindre à son sommet… une grande croix chrétienne ! Ou, le chemin escarpé surplombant l’océan avec un panneau disant qu’il ne faut pas y aller ^^ (tactique de chrétiens pour qu’on aille voir la croix ;))Inutile de dire que mon éducation chrétienne s’arrete là ou l’aventure et les beautés de la nature commencent. Chemins escarpés, nous voilà. Contrairement à ce à quoi on s’était préparé, la ballade n’était pas hardue, mais aisée. Le chemin était étroit donc, lorsque les marcheurs se croisent, il faut faire attention à ne pas tomber. Je dirais que ce n’est vraiment pas une promenade pour confirmés mais bien pour tous niveaux. Pour la nature, les paysages et surtout pour la vue, je conseille à toute personne passant pas Dublin de faire un détours par ici. C’est magnifique, l’Irlande n’a pas inventé ça réputation, elle réserve bien des surprises à 20 minutes de sa capitale. Il nous a fallu environ 1 h 30 pour traverser la montagne, sans arrêts, à part, bien entendu, pour quelques photos. Je n’aime pas trop décrire ce que j’ai vu, tout est bien mémorisé dans ma tête, mes talents d’écrivaine (médiocres, je vous l’accorde, mais pour mon égo nous dirons « pauvre ») cependant, ne me permettent pas de retranscrire tel que je le voudrais. Les plages de Greystones apparaissent petit à petit à notre vue. Elles s’étalent sur une bonne longueur et nous espérions naïvement, certes, faire trempette. Quelle désillusion, lorsque, petit à petit, 4 grues et tout un chantier longeant la côte, firent également leur apparition. Un complexe ? Un hôtel de luxe ? Un petit port de plaisance ? Qu’importe. la vue était gâchée et je n’imagine pas, dans quelques années, quand tout sera finit. Alors certes, une fois déscendues, il s’est avéré que la plage était en fait composée de cailloux gris (Greystones, hein ! Ils nous avaient prévenu pourtant ^^) mais tout de même, je crois qu’il vont gâcher un beau coin de nature. Ce n’est pas l’avis du beau-frère de la maman. Lui et sa femme (la soeur de la maman donc) vivent à Greystones. Il m’a expliqué plus tard,qu’en effet, un petit port de plaisance avec hôtel, surement, allait être construit et il s’en réjouissait. Avis d’un de ces habitants qui choisissent de rester vivre dans les petit village natal mais qui aimeraient que celui-ci se transforme en lieu Hype et moderne. Mon avis, pas du tout modéré et bien trop poussé. Enfin, la maman m’a bien décrit leur maison et j’ai doucement rit. Tout est controlé par ordinateur, c’est de la domotique+++ (IUT quand tu nous tiens) avec, en tout nouveau « les rochers qui chantent dans le jardin comme dit la maman ». Elle m’a raconté comment elle s’est retrouvé dans un concert alors qu’elle fumait juste sa clope, exgarération pour dire que des enceinte ont été incrusté dans les rochers. Après cette critique de pauvre qui n’a pas de job pour cet été (moi !) je me dit que c’est la classe les rochers qui chantent. Tout ça pour en revenir à Greystones…

On est parties rejoindre la côté, puis on s’est posées sur les rochers pour faire bronzette. Et là, l’impossible arriva, coup de soleil sur le buste et sur le nez ^^ Petit cadeau de l’Irlande pour que j’arrête de me plaindre du temps. Après on a fuit car les corbeaux nous encerclaient et zyeutaient notre paquet de biscuits, sérieux, ils étaient tellement gros que je me suis dit qu’il valait mieux pas les énerver. (ne pas oublier Alfred Itchcock). Une glace, une promenade en ville, un bus et nous voilà reparties.

La tête pleine de souvenirs, encore, et la nostaligies de ces bons moments qui passent toujours trop vite. Photos…