Avant de mettre à jour mon blog, je me permets un petit post déprime… Je suis rentrée de Londres il y a peu, à peine remis les pieds à dublin je commence ma petite déprime. Faut dire que j’en ai un peu marre. Pas de la famille, de ce côté là, tout va pour le mieux. Mais j’en ai marre des Dublinois, je ne rencontre aucun Irish, ils sont froids, ils ne t’adressent pas la parole, c’est comme-ci tu n’existais pas ou que tu étais une merde. Et pourtant, dieu sait, et mes amis aussi, que je suis une fille ouverte et sociable. Voilà, ça m’énèrve. Pas moyen de se faire vraiment plaisir, tout est or de prix. Le coup de grâce, aujourd’hui même. Je me décide enfin à aller chez le coiffeur. Il faut savoir qu’ici, shampoing et coupe sans séchage c’est environ 45 euros, oui oui. Celui près de chez moi me le fait à 30. Dégoutée du prix, je décide quand même d’y aller car j’en ai besoin. 10 min, shampoing + coupe, avec des coiffeuses pas aimables qui ne m’ont pas décochées un sourire et qui ne parlaient pas. Je rentre dépitée, regarde la mère de famille toute excitée qui voulait voir. Elle n’a vu aucun changement, moi non plus. J’avais demandé de racourcir la frange (dans une semaine elle me retombe dans les yeux) et derrière j’ai dit de changer, que moi je ne savais pas. Elle m’a juste fait les pointes. La mère de famille m’a dit de retourner les voir. J’ai dis que non, je suis allée dans ma chambre et j’ai chiallé. C’est pas vraiment pour la coupe, enfin si, je suis dégoutée, mais j’en ai marre. Ici faut redoubler d’efforts, c’est n’importe quoi. Elle étaient tellement pas aimables que je me suis pas rendu compte que la frange était à peine coupée, je suis partie et voilà 30 euros foutus en l’air. C’est un vrai coup de gueule, les dublinois ne font aucun effort pour te mettre à l’aise et ça m’énèrve, je me lasse. J’ai dit à la mère de famille « Je hais Dublin » ça ne l’a même pas surprise. Merde quoi !
Fuck fuck fuck Dublin
ah ben merde alors… hold on dear
J’espère que tu vas apprécier Dublin en cette St Patrick ! Courage, je pense que la déprime de la petite française en exil qui ressens l’indifférence ambiante des grandes villes va passer… Bisous miss !